Je suis détective privé depuis deux ans, mais sans client. Je suis un perdant. Je l’étais déjà dans mon ancienne vie, alors que je vendais des livres. Ces maudits livres, emplis de rêves et d’espoir ! J’en ai eu de beaux, des espoirs gâchés : que ma femme reste auprès de moi, que mon fils ne subisse jamais cette mort atroce, que mon père me transmette autre chose que sa foutue librairie… J’avais voulu changer de vie en franchissant le trou de ver, me propulsant 60 années en avant, afin de tout recommencer, pour le meilleur.
Deux ans sans clients… Alors forcément, lorsqu’un matin de 2068, 9 personnes se sont présentées en même temps à la porte de mon buractif, je me suis méfié : c‘était trop beau. Quelqu’un cherchait-il à me faire sombrer davantage dans la déchéance ? Mon ex-femme, peut-être ? Mon père, qui m’aurait poursuivi à travers le temps ? Ou quelqu’un d’encore plus familier ? Car plus j’avançais, plus l’impression se renforçait que ces enquêtes ne pouvaient être confiées qu’à moi, tant elles me correspondaient… Elles parlaient de moi ; Viktor Ingham.
Viktor Ingham a laissé partir son travail, son époque, sa femme, sa raison, croyant que ce serait pour le mieux. S’étant perdu lui-même, la vie lui amène alors sur un plateau neuf clients, neuf affaires que le tout jeune détective de 44 ans s’apprête à résoudre, avec l’impression de plus en plus vive que chacune de ces enquêtes a été placée là dans le seul but de le remettre sur son propre chemin.
Une histoire d’investigation et de voyages dans l’espace-temps, d’amour et de fidélité, de souvenirs et de rêves à réaliser.
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Bonne lecture !
C’est le livre le plus déroutant mais aussi le plus passionnant qu’il m’a été donné de lire depuis plusieurs années.
J’ai été comme envoutée, profondément touchée et émue aux larmes par moment. Moi qui n’ai pas la larme facile je lui lève mon chapeau! Il m’a projetée dans un voyage dans le temps qui a rendu ses lettres de noblesses à la fiction que j’avais délaissée.
Raphaël est le romancier que l’on se doit de découvrir! Son intelligence est vive, le ton est toujours juste et il nous tient en haleine de la première à la dernière page.
Raphaël Danjou est un grand artiste car il joue avec les mots comme un virtuose joue de son instrument.
Longue vie à cet écrivain de très grand talent.
J’attends avec impatience de dévorer le prochain…Au plaisir Raphaël!
Merci beaucoup, Nicole ! Quel plaisir d’écrire pour des lecteurs, lectrices comme toi ; tu es super fine !
L’auteur nous emmène dans un univers assez spécial. En effet, j’ai fait un bond de 45 ans dans le futur pour passer du temps avec Viktor Ingham et Ella.
Comme je le disais, l’histoire se passe dans le futur. Un monde vraiment pas tentant où la violence est de rigueur et paraît même normale. Il manquait quelques explications pour que je puisse totalement m’imprégner de cet univers.
Viktor est un homme qui est tout sauf sûr de lui pourtant il essaye de donner l’impression de savoir qui il est, ce qu’il fait, mais plus on passe de temps avec lui plus on se rend compte que son enfance l’a marqué et l’empêche d’avancer. Il est le narrateur de cette histoire et on s’attache très facilement à lui.
Ella nous est donc dépeinte par Viktor ce qui fait que nous la voyons avec les yeux d’un amoureux transi. De ce fait, je me suis rapidement attachée à elle. Parallèlement, j’ai compris ces réactions bien que le narrateur lui ne les comprenne pas. C’est une femme forte qui fait tout pour sauver son couple même si ce dernier ne le comprend pas.
Eugène, personnage au second plan mais très important m’a bien plu. Un scientifique attachant, un peu fou. Je suis contente que l’auteur nous en ait livré plus sur lui à la fin. Dommage que je n’ai pas été surprise par la révélation finale que j’ai vue arriver assez rapidement.
Côté écriture, j’ai trouvé que le langage était trop soutenu. En effet, de façon régulière, j’ai dû utiliser la fonction dictionnaire de ma kobo pour comprendre ce que je lisais. De plus, l’auteur a inventé certains mots pour coller à son nouvel univers, mais il ne les définit pas, ce qui est assez gênant. Certes, on en comprend certains avec le temps mais ce n’est pas le cas de tous. Parfois, je me demande même s’il ne s’agit pas plus de coquilles ou de fautes tellement du coup la phrase n’avait pas de sens. Hormis ces quelques détails, le style de l’auteur est assez agréable à lire.
Pour conclure, malgré quelques points négatifs, j’ai passé un moment assez agréable. Je découvrirais sûrement avec plaisir d’autres écrits de l’auteur.
http://mabiblio1988.blogspot.fr/2013/01/le-livre-ou-un-homme-sauve-son-fils.html
Merci pour ta lecture attentionnée et ta critique, MaBiblio ; très appréciées !
Je vous recommande ce livre, comment vous dire ? C’est du genre policier intra-infra-existentielfantastiquelabyrinthique. Vous vous promenez dans des temps incertains, slalomez entre des mots sortis d’on ne sait où, qu’importe, pas le temps de s’arrêter pour aller chercher un dico, car il ne faut pas perdre le souffle. Gagné ! Vous pensez avoir trouvé du sens même qu’il s’impose à vous, ne pas s‘arrêter de peur de perdre le fil, surtout qu’il faut faire quelques bouclettes pour ne pas perdre son chemin. Jubilation, c’est par là, vous le sentez, oui, youhou !! Et alors ce bouquin est très futé, tiens il devrait exister un guide du p’tit futé pour les livres. Celui-là, c’est le pompon, faut-il avoir des dons de mathématiques stratégiques pour l’écrire en plus de l’écriture dynamique ? Je ne sais pas où l’auteur a trouvé la mécanique, les articulations, mais chapeau. En plus le personnage qui cherche est détective, enfin, d’un genre spécial qui aurait, à son insu, joué à cache-cache avec un gars comme Yung. Vous l’aurez compris on avale les pages de ce livre à toute vitesse.